Luis Guenel

El Otro

Archive 2017
Théâtre
1/2

Inspiré de L’Infarctus de l’âme de Paz Errázuriz et Diamela Eltit
Mise en scène, Luis Guenel
Avec Daniel Antivilo, Luz Jiménez, Ángel Lattus, Millaray Lobos, Francisca Márquez, José Soza, Rodrigo Velásquez
Assistant mise en scène, Francisco Medina
Décors et costumes, Catalina Devia
Lumières, Ricardo Romero
Composition musicale, Jaime Muñoz
Photographie, Paz Errázuriz
Enregistrement vidéo, Carola Sánchez
Graphique, Alejandro Délano

Production Teatro Niño Proletario – Santiago du Chili en partenariat avec Ligne Directe // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations
au Théâtre de la Ville / Espace Cardin // Avec le soutien de l’Onda et de la Direction des affaires culturelles du ministère chilien des Affaires étrangères // Spectacle créé en 2012 au Chili

Un spectacle qui met en scène l’amour fou, l’amour hors-normes, l’amour de l’autre. Sur scène, des images entrent en mouvement à travers sept corps balbutiants, en détresse ou en survie, pour inviter le spectateur à une rencontre avec l’autre, l’aliéné, celui que la société préfère tenir à distance.
Sur scène, sept corps, parfois chantants, maladroits, amoureux ou en quête d’amour, habitent un espace qui pourrait être un hôpital psychiatrique, quoi qu’il en soit un lieu en marge des espaces normés. Car au commencement, il y avait un livre, L’Infarctus de l’âme : un recueil de photos de Paz Errázuriz auxquelles répondent des textes de Diamela Eltit. Les photos représentent des couples et ont été prises à environ deux heures de route de Santiago du Chili, dans l’asile de Putaendo, où la folie croise l’indigence. Le texte et les images disent l’amour fou, l’amour de l’autre, l’amour hors-normes sociales. Le spectacle de la compagnie Teatro Niño Proletario, mis en scène par Luis Guenel, s’en inspire. Comme le livre, il propose une suite de tableaux, ici incarnés par sept hommes et femmes que notre société désigne comme aliénés. Les images ont pris corps, entrent en mouvement, cherchent à s’arracher au silence ; elles disent la fracture, la détresse, mais aussi la survie, et, surtout, invitent à la rencontre avec l’autre, pour mieux interroger notre regard social.

Public sourd et malentendant : Ce spectacle est surtitré en français.
 
À l’Espace Cardin / Théâtre de la Ville, ce spectacle est accompagné d’une exposition de photographies de Paz Errázuriz.